La section Astronomie fut en 1969 l’une des toutes premières à voir le jour dans le cadre de la Maison de la Jeunesse et de la Culture de Saint-Saulve. A cette occasion, 2019 fut pour nous l’occasion de fêter ce cinquantenaire en ponctuant l’année de plusieurs animations et manifestations.
Le samedi 12 janvier 2019, en inauguration de cette année exceptionnelle, nous exposions l’après-midi entre 14h et 18h dans les locaux de la MJC à l’Espace Athéna une présentation sur les techniques d’observation du Soleil ainsi que les différents instruments utilisables dans ce cadre. Attenante, une exposition sur l’histoire de l’astronomie était présentée. Cette après-midi fut clôturée à 18 heures par une conférence animée par Nicolas PLOIX sur le thème « Mission Apollo : Mythe ou réalité », puisque 2019 est aussi le cinquantenaire du premier Homme sur la Lune.

NICOLAS PLOIX

Ancien membre du Club Uranie, après avoir d’abord étudié et travaillé comme cuisinier, il décide de se réorienter vers sa passion, l’astronomie, en suivant deux cours universitaires en astronomie et astrophysique. Il quitte alors la France et va s’établir au Québec où il occupe depuis plus de 10 ans un poste de communicateur scientifique à l’AstroLab du Parc National du Mont Mégantic.
AstroLab du Parc National du Mont Mégantichttps://www.facebook.com/MontMegantic/
Le vendredi 22 février 2019 était l’occasion d’organiser une soirée dédiée à la Lune, de 20h à minuit, avec la présentation de différentes maquettes pour appréhender les phases de notre satellite et l’observation de Sélène. Malheureusement, ce soir là, une météo défavorable nous contraint à laisser les instruments bien au chaud dans l’observatoire et à nous cantonner aux présentations uniquement théoriques.


Le vendredi 15 mars 2019 à 20h au Théâtre des Sources de Saint-Amand-les-Eaux, s’est tenue une conférence organisée pour le Rotary Club Condé-Saint-Amand et animée par nos membres au profit de la Fondation Rotary, pour les enfants en difficulté. Nous avons consacré un article spécifique à cette conférence, qui fut l’un des moments forts de notre cinquantenaire.
Le vendredi 12 avril 2019 de 21h à minuit, nous proposions une nouvelle soirée d’observation publique, avec une animation essentiellement axée sur la découverte des instruments d’optique utilisés en astronomie : quels sont les différences, les avantages et les inconvénients des différents types d’instrument ? Lequel choisir pour débuter ? Quel télescope acheter si je veux faire de la photographie ? C’est à toutes ces questions que nos membres répondirent lors de cette soirée riche en échanges.


Le samedi 22 juin 2019 de 14h à 17h, nous organisions sur place à l’Observatoire Uranie une après-midi d’observation solaire dans le cadre du Festival du Soleil – Journées Pierre Bourge organisées par l’Astro-Club de France et l’Observatoire Charles Fehrenbach.
Le vendredi 12 juillet 2019, de 21h à minuit, nous participions à l’événement mondial « On the Moon Again » créé pour célébrer le cinquantième anniversaire des premiers pas de l’Homme sur la Lune. « On the Moon Again » a rassemblé 1350 évènements dans 77 pays.


Comme tous les ans depuis 2003, nous avons proposé au public notre traditionnelle nuit d’observation à l’occasion de l’événement national « Les Nuits des Etoiles« , qui s’est déroulé le vendredi 2 août 2019 à partir de 21h.
Il y a un demi-siècle, les astronautes des missions Apollo collectaient à la surface de la Lune les premières pierres extraterrestres. Quelques dizaines de kilos de cailloux, ainsi que de la poussière, soigneusement conservés pour analyse dans des laboratoires stériles.
300 kg d’échantillon ramenés sur Terre.
En tout, pour l’ensemble du programme, plus de 300 kilos d’échantillons collectés sur six sites explorés par douze hommes dont… un seul scientifique géologue. Deux missions automatiques russes ont agrandi cette collecte de quelques centaines de grammes ramenés par les sondes Luna sur le territoire soviétique.
La collecte de poussière de comète.
Depuis, la collecte des pierres venues de l’espace s’est augmentée en 2005 des poussières collectées par la sonde japonaise Hayabusa 1 sur la surface de l’astéroïde Itokawa ; de celles ramenées l’année d’avant par la sonde Stardust après son passage dans la queue de la comète Wild 2 ; et, en septembre 2004, de l’infime matériau survivant au crash de la capsule transportant des particules de vent solaire par la mission Genesis. En tout un brin de Lune, un soupçon d’astéroïde, une pincée de comète et une quantité infinitésimale de gaz solaire. C’est peu mais c’est précieux !
L’origine des étoiles filantes et des météorites.
Dans sa course autour du Soleil, la Terre elle-même heurte des poussières et des cailloux qui pénètrent dans son atmosphère et atteignent parfois le sol. Ce sont les étoiles filantes, comme les fameuses Perséides du mois d’août, des poussières issues de la comète périodique Swift-Tuttle, qui heurtent à grande vitesse le « pare-brise » de l’atmosphère terrestre, brûlent en haute altitude, avant de rejoindre le sol. Ce sont aussi les météorites, des « cailloux » pierreux et métalliques, qui proviennent de la ceinture des astéroïdes situées entre Mars et Jupiter ; mais aussi, de façon beaucoup plus rare, de la Lune et de la planète Mars. Tous et toutes proviennent du Système solaire, brûlent en traversant les hautes couches de l’atmosphère, et après avoir été recueillies par des amateurs ou des particuliers, enrichissent les collections des musées, des collectionneurs, et nos connaissances des lieux dont ils proviennent.
Après la lune, le retour de pierre de mars.
Mais pour faire « parler » les pierres du ciel, l’idéal – le rêve – c’est de les collecter sur place, sans les altérer, ni les polluer, et de les transporter dans les meilleurs laboratoires de la Terre. Ce « retour d’échantillons » est au cœur des projets martiens pour la décennie future. Un exercice délicat qui suppose de stériliser tous les instruments en contact avec les matériaux collectés et de choisir avec un très grand soin les sites de prospection. Beaucoup d’efforts et beaucoup d’imaginations sont nécessaires pour qu’une poignée de cailloux martiens raconte un jour l’histoire de la planète rouge. Scientifiques, ingénieurs techniciens y croient et ont convaincu les agences spatiales qu’ils sont capables de relever ce défi de la connaissance. Après Mars express, Curiosity ou Insight, les missions comme ExoMars et Mars 2020 préparent ce futur.
Des pierres, oui, mais surtout des témoins du passé du système solaire.
Dans le Système solaire, les pierres racontent les histoires des étoiles qui les ont formées. Elles sont les grimoires des temps passés et témoignent des évolutions planétaires. Si elles sont toutes parentes, leurs planètes, lunes et petits corps, sont aussi toutes différentes. C’est cette diversité, ces histoires – mythiques comme scientifiques – qui seront au cœur de ces nouvelles Nuits des étoiles. Des pierres de la Lune à celles de Mars, en passant par les étoiles filantes, météorites, astéroïdes et morceaux de comètes, l’Univers nous parle. Nous devons apprendre à le lire et à l’écouter. Pour le plaisir de la découverte, le plaisir de l’observation de la nature et de son ciel étoilé. Pour un partage d’émotions en famille. Parce que c’est beau, tout simplement.
Samedi 9 novembre 2019 : le Grozevenement, point d’orgue d’une année-marathon
Voulu par ses membres comme la manifestation la plus marquante de ce jubilé, le Grozevenement a permis de rassembler autour de l’astronomie de nombreux passionnés issus de notre Club, mais aussi du Club d’Astronomie de la Région Lilloise, de l’Astro-Club 02 de Saint-Quentin et du Coperniclub de Quievrechain.
La journée fut ponctuée de nombreuses animations et un public curieux et nombreux honora de sa présence cette manifestation qui nous tenait tant à coeur.

Comme à l’accoutumée, cette belle manifestation se conclut par une conférence donnée par Carine SOUPLET, « Pêche aux Aurores Boréales ».

Voir des aurores polaires est un rêve pour beaucoup d’entre nous. Ce spectacle mystérieux se déroulant essentiellement aux hautes latitudes terrestres, il peut paraître inaccessible à la majorité… Pourtant, partir en voyage à la découverte des aurores n’est plus si difficile aujourd’hui. C’est ce rêve d’enfant que j’ai réalisé en me rendant en Islande en 2013, puis en
2014 et 2015. A travers un carnet de voyage montrant aussi quelques-uns des plus beaux sites naturels de ce pays sublime, j’exposerai quelques points clés pour réussir à voir des aurores et rapporter de beaux souvenirs photographiques. Cette conférence sera aussi l’occasion de lever une partie du mystère de la formation des aurores et de rêver devant une sélection de séquences vidéos récentes montrant la couleur et les mouvements des aurores au plus proche de la réalité. »


CARINE SOUPLET

Carine a été journaliste scientifique pour le magazine mensuel Astronomie Magazine pendant 10 ans et travaille dorénavant comme rédactrice pour le site stelvision.com.
Également astronome amateur, elle aime partager ses expériences d’observation du ciel et de voyages avec le grand public à travers conférences et expositions. Elle est aussi présidente de l’association Aurora Diffusion.
Vus depuis la Terre, les transits de Mercure sont beaucoup plus fréquents que les transits de Vénus, avec une fréquence d’environ 13 ou 14 par siècle. En effet, la planète Mercure est la plus proche du Soleil, ce qui implique une période de révolution plus courte que celle de Vénus. Ils peuvent se produire en mai à des intervalles de 13 ou 33 ans, ou en novembre tous les 7, 13 ou 33 ans.
Le 11 novembre 2019 de 13h à 17h, afin de clôturer en beauté cette année du cinquantième anniversaire du Club, nous vous donnions rendez-vous une dernière fois afin d’observer ce phénomène fascinant.
Rendez-vous la prochaine fois le 13 novembre 2032 pour observer de nouveau le transit de Mercure devant le Soleil !

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